Histoire du décolletage
L’industrie du décolletage est née de l’industrie horlogère implantée en Haute-Savoie au 18ème siècle.
300 ans d’histoire séparent l’actuelle industrie du décolletage des prémices de l’activité horlogère en Haute-Savoie au XVIII°s.
L’histoire révèle qu’en 1720,
un dénommé Claude Ballaloud, après s’être perfectionné à Nuremberg dans l’art de l’horlogerie, vint s’installer dans la commune de Saint Sigismond, au-dessus de Cluses (74). Il forma une pléiade d’artisans qui essaimèrent dans les communes avoisinantes… Car à cette époque, sans activité de complément, surtout l’hiver, l’agriculture de montagne ne nourrit pas son homme et il faut s’expatrier.
Né au coin de l’âtre,
ce qui allait devenir l’industrie du décolletage travaille alors à façon pour les maîtres horlogers de Genève. La mécanique de l’Histoire s’enclenche, les pignons s’engrènent. L’artisanat sort de la ferme. Une profession est en train de naître. Elle commence à se structurer en 1848 autour du Docteur Firmin Guy qui construit l’Ecole Royale d’Horlogerie, qui deviendra plus tard l’École Nationale d’Horlogerie (ENH). C’est un prodigieux vivier qui formera cadres et techniciens qui impulseront le véritable essor d’une industrie moderne.
C’est à la fin du XIX°,
que les entreprises spécialisées dans le décolletage pour l’horlogerie commencent à travailler pour d’autres branches de l’industrie, et c’est pendant la 1ère guerre mondiale que s’accélère considérablement l’essor du décolletage et la diversité de ses productions.
Autre développement significatif,
au début des années 70, lorsque le secteur du décolletage commence à fournir les industries de l’automobile, de l’électronique, de l’électricité et de l’électroménager.